L’Institut des Arts et Traditions Populaires d'Alsace
veille à sauvegarder l'authentique patrimoine alsacien,
l'essence même de l'alsacianité.

En distinguant tous les ans d’un Bretzel d’Or, la plus haute distinction alsacienne,
celles et ceux qui contribuent talentueusement à embellir et à enrichir l’originale province rhénane qu’est l’Alsace, l’Institut récompense, dans la fierté et la joie, la polyvalence de son génie créateur  et sa rayonnante grandeur d'âme.

‘s Inschtitüt fer Volikskunscht un Brüchtum im Elsàss will de geischtig Richtum un d’seelisch Kràft, d’Kültür un d’Müetersproch vun unserem gelobte Ländel echt
erhàlte. Es düet immer widder die belohne, wo dàpfer denke, erfinde un schàe, fer dàss es noch scheener un noch richer wurd.

L'Institut des Arts et Traditions Populaires d'Alsace a été créé en 1976 par Germain Muller.
Il est aujourd'hui présidé par Bernard Kuentz.

En Alsace, l‘authenticité de la culture régionale saute aux yeux parce quelle est partout, dans le paysage bien arpenté, dans le réseau routier bien entretenu, dans l’horticulture, l’agriculture ou la viticulture bien ordonnées, dans l’architecture, des églises aux palais et châteaux, dans les maisons ou granges à colombages, mais aussi dans la façon de travailler, de cuisiner, de chanter , de danser, de parler, dans l’art de vivre en général.

N’est-ce pas de la culture tout cela ? c’est ce qui distingue nettement les Alsaciens de leurs voisins d’Outre-Vosges comme d’Outre-Rhin
Cette riche culture, nos arts et traditions populaires résultent des apports successifs, alternatifs ou simultanés de la persévérance allemande et de l’esprit français.


Raymond Matzen

L’Institut des Arts et Traditions Populaires d’Alsace distingue chaque année des acteurs émérites de la vie locale (art, économie, artisanat,
gastronomie, éducation, etc.) qui contribuent par leur talent au rayonnement de toute l’Alsace. 

Ils sont récipiendaires d’un trophée original :   le Bretzel d’Or

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Germain Muller épinglait des célébrités alsaciennes avec ce Bretzel d’Or hautement symbolique.

À ce jour, près de 500 personnalités figurent au palmarès de cette plus haute distinction régionale. Parmi elles, il est possible de repérer: Tomi Ungerer, André Weckmann, Jean Marie Lehn, Nathan Katz, Alfred Kastler, Jean Egen, Paul Haeberlin, Claude Vigée, Jean-Marie Sander, Jean-Charles Spindler, Pierre Hermé, Antoinette Pflimlin…


Ces illustres lauréats attestent, s’il le fallait, qu’être distingué du Bretzel d’Or est un honneur. Certains disent même qu’il représente l’équivalent de la légion d’Honneur pour l’Alsace.
En tous les cas, c’est la plus haute distinction alsacienne.


En 1989, Germain Muller a rendu hommage à son ami de collège, le Mime Marceau et lui a décerné un Bretzel d’Or. Tous deux, nés en 1923 et amis depuis le lycée Fustel de Coulanges en 1938/39, seront ensuite séparés par la guerre et l’évacuation. 2023 marque leur centenaire ! Nous leur rendons hommage!
L’Institut veut renouer avec les porteurs du Bretzel d’Or et a lancé au printemps 2023 une convention annuelle, afin de créer ou maintenir des liens entre les personnalités distinguées.

Découvrir les lauréats

De nouvelles initiatives ont été  lancées :

Distinguer une commune : l’Institut a souhaité rendre hommage à l’un de ses membres trop tôt disparu, Jean-Marie Schaffner, Bretzel d’Or 2015, qui donne son nom au trophée pour une commune ou une intercommunalité qui a œuvré de façon originale et innovante pour l’Alsace, sa langue, son patrimoine, sa culture, ses traditions et son environnement naturel.

Encourager le bénévolat utile : chaque année, l’Institut récompensera une association dont l’activité principale est dans la bienfaisance. Une collecte sera organisée dans l’Institut et auprès de ceux qui assisteront à la cérémonie pour remettre un chèque à l’association lauréate.

Contribuer aux missions générales de l’Alsace : la création d’un fond de dotation est en cours et permettra à l’Institut de contribuer aux missions d’intérêt général qui font du bien à l’Alsace, en pensant à son avenir.

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Cette communauté de très haut niveau a capacité à détecter des talents émergents et à les accompagner.
Soutenir des initiatives alsaciennes
Il est apparu important que les futurs lauréats soient repérés tôt et accompagnés par les bretzélisés
pour pourvoir espérer un jour d’obtenir le graal alsacien.
C’est un des objectifs que le Comité de l’Institut va mettre en action.
Ecouter l'interview
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L’Institut des Arts et Traditions Populaires d’Alsace a pour objet :

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    de réunir toutes les personnalités qui s'attachent en Alsace à la cause d'une meilleure connaissance du passé de la province, ou se mettent au service de son actuel développement et particulièrement dans les domaines des arts, des traditions populaires
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    de révéler, honorer et récompenser acteurs et leaders oeuvrant dans ce sens
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    de susciter le renouveau de l'art populaire et de le rendre actuel et vivant
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    de contribuer ainsi à affirmer l'originalité, la personnalité et la richesse culturelle régionales

Chaque année l'Institut organise historiquement une remise de Bretzels d'Or au cours d’une cérémonie au mois d'octobre

  • Fondateur Président de l’Institut

    Germain Muller
    de 1976 à 1990

    photo du Président
    Photo @Archives DNA

    D’ascendance à la fois bas-rhinoise et haut-rhinoise, Germain Muller est né à
    Strasbourg en1923. Incorporé de force dans l’armée allemande comme de
    nombreux alsaciens-mosellans, il désertera pour ne pas aller se battre sur le
    front russe pour les nazis. Réfugié dans un camp en Suisse, il ne reviendra à
    Strasbourg qu’après la Libération. C’est en 1946 qu’il fonde le Barabli, un
    cabaret satirique bilingue. Le succès de ce cabaret satirique durant plus de 40
    années prend appui sur cette formidable autodérision alsacienne entre France
    et Allemagne. Le Barabli possédait une fonction thérapeutique de
    réconciliation des alsaciens entre eux et avec leurs voisins.

    Il est également l’auteur de
    Enfin, redde m'r nimm devun, La pièce majeure du répertoire alsacien retraçant L'histoire de la famille Meyer, c'est un peu l'histoire de tous les Alsaciens pendant la seconde guerre mondiale
      D'Letschte, la plus célèbre chanson du Barabli,  qui est un   plaidoyer fort pour le dialecte et le bilinguisme. 
      Le corridor,  texte puissant, métaphore de l’Alsace ballottée entre deux pays , comparée au couloir de Dantzig et désormais aussi par l’actualité récente, au Donbass et ailleurs.

    Durant 30 années, adjoint en charge de la culture de Strasbourg , Germain était l’instigateur du TNS, le fondateur de l’Opéra du Rhin, actif aussi pour la création du Maillon et la construction du Palais de la musique et des congrès. C’est aussi à lui que l’on doit la création des Percussions de Strasbourg, des écoles de musique de la ville et d’un grand nombre de projets culturels.
    Il est le fondateur de l’institut des Arts et Traditions Populaires d’Alsace avec la complicité d'André Bord, ancien Ministre, et de Gustave Stoskopf.

    https://www.youtube.com/watch?v=6HejRklN_pg

     

     

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